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L’Iran met en garde contre les mariages et les enterrements

Un Iranien passe devant une poubelle de rue, peinte d’un dessin de masque dans une campagne de sensibilisation à la pandémie de coronavirus COVID-19, Téhéran le 18 juillet 2020 (AFP)
Un Iranien passe devant une poubelle de rue, peinte d’un dessin de masque dans le cadre d’une campagne de sensibilisation à la pandémie, à Téhéran, le 18 juillet 2020 (AFP)

Les autorités iraniennes ont mis en garde lundi la population contre l’organisation de cérémonies de mariages et d’enterrements en raison de la propagation du nouveau coronavirus qui ne faiblit pas et a encore fait 212 morts en 24 heures.

« La population organise toujours des cérémonies d’enterrements et de mariages en dépit de recommandations répétées de ne pas organiser de tels événements », a déploré Sima Sadat Lari, porte-parole du ministère de la Santé, lors de son point-presse quotidien.

« La présence des gens à ces événements surpeuplés augmente le risque d’infection de masse », a-t-elle ajouté.

Avec 212 décès supplémentaires annoncés lundi, le nombre total de morts atteint 15 912, et le nombre de nouvelles contaminations s’élève à 2 434, portant le total des cas confirmés à 293 606.

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Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabii, a été admis à l’hôpital après avoir été testé initialement positif au coronavirus, a indiqué lundi l’agence officielle Irna, observant que l’état général du responsable restait « bon ».

Ali Rabii, 64 ans, a été longtemps en charge de divers postes importants au sein de l’appareil sécuritaire de la République islamique avant de joindre l’administration du président modéré Hassan Rohani depuis mai 2013.

Plusieurs députés, responsables gouvernementaux, ou anciens officiels ont été touchés par la maladie. Certains en sont morts.

L’Iran, qui a déclaré ses premiers cas de contamination par le virus en février, est le pays le plus durement touché par la pandémie au Proche et Moyen-Orient.

La République islamique fait face depuis début mai à un regain de l’épidémie, qui s’est traduit par une nette augmentation de la mortalité quotidienne depuis un mois.